miércoles, 12 de enero de 2011

Mona Lisa s'appellerait en fait Bianca Sforza

Elle peut sourire Mona Lisa, une historienne de l'art italienne vient peut-être de lui retrouver sa véritable identité. L'énigmatique Joconde, peinte par Leonard de Vinci entre 1503 et 1506, répondrait au doux prénom de Bianca. Bianca Giovanna Sforza, fille du duc de Milan, pour être précise. C'est en tout cas ce qu'affirme Carla Glori, chercheuse à l'université italienne de Savone, qui s'apprête à publier un ouvrage sur les derniers mystères subsistant autour de Mona Lisa et dont The Guardian vient de dévoiler les conclusions.

La fille du duc de Milan

Pour en arriver à un tel résultat, l'historienne aurait d'abord fait une découverte majeure. En l'occurrence, la nature du paysage qui se trouve en arrière plan sur le mythique tableau. Il ne serait pas le fruit de l'imagination de Vinci, comme on le pensait jusqu'à présent, mais représenterait en fait Bobbio, un bourg médiéval dans le nord de l'Italie. " La route sinueuse du tableau peut être vue là-bas, tout comme le pont vouté que de Vinci pouvait admirer depuis les fenêtres de son chàteau de Bobbio ", explique Carla Glori dans son ouvrage. Celle-ci affirme que le peintre y a séjourné " pour visiter sa bibliothèque très importante à l'époque ". Il aurait ensuite " peint le paysage en se basant sur ses souvenirs, probablement quand il vivait en France ". Suivant cette théorie, le chiffre " 72 " inscrit sous les arches du pont en question ferait référence à l'année 1472, date de la destruction partielle de l'édifice. C'est là qu'intervient Bianca Sforza qui était en fait la fille illégitime de Ludovico Sforza, duc de Milan, qui contrôlait à l'époque le bourg de Bobbio.

Une théorie remise en cause

Mais le monde artistique n'adhère pas à la théorie de Carla Glori. Beaucoup restent convaincus que derrière l'icône de l'art qu'est devenue Mona Lisa se cache en fait Lisa Gherardini, dont le mari aurait commandé le portrait à Leonard de Vinci à l'époque. Par ailleurs, d'après le spécialiste Silvano Vincenti, Bianca Sforza serait morte trop tôt - à l'àge de 15 ans - pour servir de modèle au peintre. Le nombre " 72 ", quant à lui, serait une simple référence ésotérique. Le mystérieux sourire de la Joconde ne semble donc pas encore avoir livré tous ses secrets...

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